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L’artisanat

L’artisanat, des savoir-faire uniques ! D’une activité presque exclusivement rurale, basée sur l’élevage et la production maraîchère, Cogolin passe au XIXème siècle à une activité artisanale et à la petite industrie. Plusieurs artisans, dépositaires de savoir-faire rares exercent encore leurs talents dans notre cité.

La fabrique des pipes courrieu.

En 1850 Ulysse Courrieu, agriculteur venu s’installer à Cogolin rencontre par hasard un berger qui fumait une pipe sculptée dans un fragment de racine de bruyère. Il apprend alors que le bois a résisté à plusieurs années d’utilisation, contrairement aux essences des pipes traditionnelles, et apporte au tabac une douceur et un complément de saveur très appréciés des fumeurs. Il décide alors de créer la première fabrique de pipes, encore en activité de nos jours.

La culture de la canne : les anches.

La canne habille les paysages de nos plaines côtières. Outre l’écran que forment les canniers pour protéger les cultures à proximité des rivières et points d’eau, les provençaux ont su tirer profit de cette matière première pour leur usage quotidien (les cannisses) et, plus récemment pour la fabrication d’un accessoire à usage plus artistique : la anche.
Les établissements Rigotti basés à Cogolin sont réputés auprès des plus grands joueurs d’instruments à vent pour la qualité de leurs anches. Ils exportent leur production dans le monde entier. Il faut un an et demi entre la coupe de la canne et la fabrication des anches (anches simples ou plates pour clarinettes, saxophonex, flûtes, anches doublex pour Hautbois, bassons ou cor anglais). Les anches taillées, biseautées et calibrées sont pour 90 % de la production exportées aux États-Unis, au Japon, en Allemagne, en Angleterre, etc.

La manufacture de tapis de Cogolin

Fondée en 1924, la manufacture était alors spécialisée dans la sériciculture. Face au déclin de la manufacture de sériciculture, son propriétaire décide de la convertir en « Atelier d’art et du tapis d’orient » tissant sur des métiers de haute lisse. En 1928, elle est rachetée par Monsieur Jean LAUER, qui coopère avec les meilleurs artistes et décorateurs de son temps : Picasso, Picard, Ledoux, Jansen, Christian Bérard et bien d’autres, faisant entrer les tapis de Cogolin dans les endroits les plus prestigieux : Palais de l’Elysée, ambassades, paquebots (Normandie, etc.). On travaille toujours dans la manufacture au son du cliquetis des métiers, en activité depuis 1880, des cylindres et des « cartons » qu’utilisent les tisseuses pour la réalisation de tapis de très haute qualité, uniquement réalisés à la main et sur-mesure. Soucieux du respect des traditions, les artisans de la manufacture s’attachent néanmoins à développer de nouvelles gammes reprises par les plus grands décorateurs dans le monde.