Du 1er juin au 27 juillet
Exposition « Féminin pluriel »
Au Château
Passionnées, libres, rêveuses, inventives : des qualificatifs de ce quintet féminin profondément artiste. Durant deux mois, découvrez les œuvres de :
JOCELYNE PYARD, peintre coloriste passionnée.
« Après avoir voyagé de nombreuses années, je me découvre une irrésistible envie de déposer sur la toile toute une palette d’impressions. Pour les paysages peints à l’huile et au couteau, j’aime m’exprimer dans un entredeux, mi figuratif mi abstrait. C’est un espace de liberté qui nécessite de laisser le mental en arrière et de regarder depuis son propre imaginaire.
Je peins également « Les Portraits Singuliers » à l’acrylique, pastel, fusain…Ces personnages inventés eux aussi se présentent à moi riches de leurs sincères émotions. » Exposition permanente galerie Artd’Anh Hyeres les Palmiers.
BRIGITTE DRAVET, plasticienne.
Son travail artistique est plutôt intuitif et très éclectique. Artiste plasticienne depuis plus de 30 ans, Brigitte Dravet expose régulièrement en région PACA, en France et à Miami depuis 2020.
Ses œuvres font partie de collections privées en Europe, Asie et aux États-Unis.
« Je me définis comme une artiste libre, et c’est portée par la curiosité, la passion et l’amour de la création, que je suis passée de la réalisation de décors événementiels, à la photo, la vidéo, la déco, la peinture. En parallèle, et pendant 15 ans, j’ai été sophrologue. Aujourd’hui totalement investie dans mon art, je me concentre sur ma peinture et la création de bijoux »
DOMINIQUE DANIERI, peintre.
« Je vis aujourd’hui à Collobrières, j’expose régulièrement mes travaux depuis 2017. Ce qui me donne l’envie de peindre, c’est essentiellement la nature, tous ses éléments, ses mouvances, ses couleurs, ses matières, ses fragilités ou ses puissances, et surtout ses mystères. La plupart du temps, je peins des paysages dont l’homme est absent. Ma peinture se situe essentiellement à la limite du figuratif et de l’abstraction. Je cherche à inviter le regard à la rêverie, à la dérive à l’intérieur de soi, plus qu’à la perception d’une réalité connue. Aussi, je suggère, travaillant à l’instinct, utilisant surtout l’acrylique, maniant plus volontiers le couteau que le pinceau, roulant, grattant, étalant avec plaisir la couleur dans des empâtements de matière. Je me permet parfois d’y intégrer des collages et d’autres médium tel que le pastel sec, et cherche à rendre sensible une ambiance, un climat…cet impalpable à partager. »
ANH DÙ, sculptrice
« Depuis toujours, mon cœur vibre avec l’argile. Pendant 24 ans, j’ai façonné la terre cherchant à donner vie à mes émotions au travers de mes créations. Chacune de mes œuvres porte en elle un souffle d’émotion, un élan de passion qui transcende l’esthétique pour toucher l’âme du spectateur. Je sculpte pour raconter une histoire, pour partager un sentiment, pour communier avec les autres au travers de la beauté. Ma sculpture est bien plus qu’un simple objet, elle est le reflet de mes rêves, de mes espoirs et de mes peurs, une part de moi-même offerte au monde avec amour et passion. »
L’artiste a été formée en atelier de sculpteurs dont le célèbre Pierre Brun, Lauréat du prix national des Arts en1949.
Exposition permanente dans la galerie ArtDanh dont elle est l’administratrice au 1 bis rue de l’oratoire, Hyères les Palmiers.
ROSA VANMARCKE-GILISSEN, sculptrice
« Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l’imagination est sans frontière », a écrit Jean-Jacques Rousseau. Si Rosa Gilissen-Vanmarcke s’inscrit dans cette pensée, elle n’écrit pas son voyage transfrontalier avec des mots mais avec des courbes, des lignes et des rêves. Car l’art de Rosa, c’est la sculpture. « Bois, céramique, argile, métal, pierre… mon inspiration vient de la matière », confie-t-elle. Son amour pour la sculpture remonte à sa plus tendre enfance. C’est un oncle qui l’initia au travail du bois. Ingénieur textile de formation, elle dut lutter entre profession et passion. Mais cette dernière fut plus forte que tout et l’art est devenu son métier. Les évocations naturalistes de ses débuts se sont transformées au fil des œuvres en un hymne à l’abstrait, son vrai moteur. Si l’origine des créations de l’artiste belge prend naissance dans la chose réelle, elles grandissent dans son imaginaire, complexe et dionysiaque. Sans être féministe, la femme est un thème de prédilection pour sa nature plus esthétique. Du matériau brut s’esquissent des silhouettes arrondies aux formes généreuses et évocatrices de liberté. »
« Quand je crée, je suis en recherche perpétuelle. Je ne m’occupe que de moi. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur », avoue celle qui, malgré ses 10 000 œuvres, ne se considère pas artiste. « J’ai un côté trop raisonnable, responsable qui m’empêche de me considérer comme telle ».
Venez rencontrer les artistes le jeudi 1e juin de 14h à 19h et le mardi 27 juin à 18h30 !
Le Château – 46 rue Nationale
Ouvert le lundi et le vendredi de 10h à 13h et de 14h à 16h30
Le mardi de 16h à 22h et le mercredi de 14h à 19h