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Journée internationale des droits des femmes

Pour illustrer la journée dédiée à la lutte pour les droits des femmes, la ville de Cogolin vous propose de découvrir 5 portraits de femmes de la commune au parcours atypique et inspirant : 

Michèle Devaux, femme entrepreneuse et femme engagée

 

Michèle Devaux fait partie de ces personnes qui montrent que quand on veut on peut, quand on est motivée, passionnée, animée par une cause qui nous tient à cœur, on peut trouver le temps d’avoir une vie de famille, de travailler et d’être une bénévole investie pour une association… et braver ainsi toutes les idées préconçues !

Michèle est en couple, mère de famille, aime les balades en forêt à défaut de vacances … « mais vivre dans ce coin de paradis c’est déjà des vacances en soi, non ? » 

En effet, Michèle a un atelier de couture à Cogolin qui fonctionne à plein temps et propose retouches et créations, complètement dans l’air du temps de l’économie responsable et du développement durable : « on peut repriser, raccourcir, élargir, reprendre une robe, un pantalon, un tailleur ou encore un costume de notre garde-robe ; adapter, recycler plutôt que jeter ! »

Michèle est également la figure de proue de l’association de défense animale de notre commune : l’AGDA. Présidente depuis 2018, Michèle s’est engagée comme bénévole dans l’association en 2018. Leur objectif : protéger la population féline de la ville en gérant les chats errants ou abandonnés (comptage, soins, stérilisation, alimentation), en proposant des solutions de placements, en recrutant des familles d’accueil, en suivant tous ses protégés pour s’assurer de leur bien-être. « Cet engagement est une évidence, essentiel à mon équilibre, même si parfois il le rend périlleux. Très tôt j’ai compris que les animaux nous aident, nous font grandir. Ils nous font confiance, ne mentent pas, ne trichent pas, donnent sans compter… Ils agissent comme des miroirs qui nous permettent d’évaluer notre degré d’humanité. »

Alors quand on lui demande son ressenti sur cette journée internationale des droits des femmes, elle nous répond : « Bien sûr, c’est important. Chaque femme doit être consciente de ses droits et les faire respecter ; pour cela il est essentiel de s’engager. Mais pour moi nous ne serons en paix que le jour où les droits de chaque être vivant sur cette terre seront respectés. »

 

Vous voulez apporter votre coup de patte à Michèle : contactez-la en MP @micheledevaux

 

 

 

Cécile De Kock, artiste polymorphe et libre

 

« Quand vous avez envie de faire quelque chose : faites-le ! Faites-vous plaisir, n’ayez pas peur de faire ce que vous avez envie de faire ! »

C’est ce message que Cécile, depuis son atelier cogolinois, veut passer à toutes les femmes. La lutte commence par une lutte contre ses propres blocages et se donner le droit de faire, s’autoriser à être soi-même.

Elle reconnaît que pour les femmes se donner le droit de faire est plus compliqué face au carcan social et aux habitudes.

Pourtant, Cécile De Kock, a fait front et à renverser les codes, portée par une éducation basée sur le libre arbitre.

 

Née dans une famille d’artistes (son père sculpteur, élève de Braque, a reçu le premier prix de Rome en 1962), Cécile a très tôt fait de la sculpture sa passion. Après avoir vécu 12 ans sur le bateau de ses parents, Cécile s’est révélée comme artiste et fut reconnue dès l’âge de 17 ans par ses pairs… « Dans ce milieu ce qui compte c’est la passion, ce qui nous réunit est notre travail. Je n’ai jamais ressenti de différence liée à mon sexe. C’est vrai pour tout. J’ai pratiqué l’aviron, le tir à l’arc, le sauvetage en mer à une époque où peu de femmes exerçaient ces disciplines et cela ne m’a jamais empêché de faire ce que je voulais et d’y arriver ! »

Cécile reconnaît qu’elle a eu la chance de naître dans une famille où la liberté était la règle. La liberté de créer comme la liberté de penser sont essentielles. « Il ne faut pas s’en tenir au regard de l’autre mais plutôt s’axer sur notre désir et être soi-même. »

Elle reconnaît que le chemin n’est pas toujours facile. « La vie est une succession de chapitres avec ses rires ses pleurs. » C’est pourquoi cette journée du 8 mars est importante.

« Alors oui aux droits des femmes, commencez par y croire et lever les barrières en vous. Ca s’appelle liberté»

 

Aujourd’hui, Cécile De Kock continue de produire des œuvres, elle est également auteure et metteur en scène de théâtre, directrice artistique et reste ouverte à tous les projets pour peu qu’ils trouvent écho en elle.

Elle a réalisé pour la ville « the Rock of the Marne » exposé au square Jean Moulin. Une œuvre en hommage aux soldats de la 3e division d’infanterie de l’armée américaine intervenue lors du débarquement d’août 1944 pour la libération de Cogolin. Elle est posée à côté de du monuments aux morts, réalisé par son père en hommage au Maréchal De Lattre de Tassigny, auquel elle a participé enfant !

www.sculpteur-ceciledekock.fr

 

 

 

Anne Vernon, femme d’hier et femme d’aujourd’hui

C’est depuis sa villa nichée au cœur du vieux village de Cogolin qu’Anne Vernon nous partage sa vision de la lutte pour le droit des femmes. Centenaire depuis le 9 janvier de cette année, Anne, artistes aux multiples facettes, allie la sagesse de sa riche expérience et la spontanéité de son âme d’artiste.

« Dès l’âge de 16 ans, chacun doit être conscient de ce dont il est capable, de ses goûts, pour être maître de sa destinée. Il faut savoir dans quoi on peut à la fois réussir et s’épanouir et ensuite s’accrocher. Et ça marche ! »

Passionnée par le dessin depuis sa plus tendre enfance, à 16 ans Anne gagnait déjà sa vie en réalisant des dessins de mode, des dessins pour la presse. Puis, elle intègre comme dessinatrice de mode la maison de couture Rochas où elle rencontre des personnalités du théâtre et du cinéma ce qui l’amène à entamer une carrière de comédienne.

« Il faut savoir saisir les opportunités et avoir le goût d’apprendre, de progresser. » Cette nouvelle carrière lui permet de découvrir les grands auteurs : « Racine, Corneille, Alfred de Musset, et tant d’autres… » Ces lectures lui permettent de ressentir pleinement les personnages et les sentiments qu’ils expriment, les larmes, les rires, les inquiétudes, les sourires, afin de les reproduire et d’affiner son jeu. C’est comme cela qu’elle devient une actrice reconnue des années 1947 à 1968, connue notamment pour son rôle dans les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy en 1964.  Elle résume son parcours par une citation de Jean Cocteau, qu’elle a côtoyé : « C’est le métier qui vous choisit. »

En tant que femme, elle n’a jamais eu à lutter pour ses droits, elle les a pris comme acquis, sans laisser l’occasion à quiconque de les bafouer. « Quand j’entends aujourd’hui ce qu’il se passe dans le cinéma, ces femmes qui se posent en victimes, je ne comprends pas je n’ai jamais rencontré ce type de situation. Il est essentiel de réussir par son talent, par son travail, pour l’Art et sans en vouloir plus au risque de se brûler. »

Après sa carrière de comédienne, Anne revient à ses premiers amours et s’adonne à la peinture. Elle produira beaucoup jusqu’à très récemment puisqu’elle a déposé ses pinceaux à l’âge de 98 ans !

Cogolin a eu l’honneur d’exposer à plusieurs reprises ses œuvres par ailleurs vendues en galerie, sous le pseudonyme FMR. Colorées, parfois phantasmagoriques, elles reflètent toute la personnalité et la vision du monde de l’artiste : libre, chaleureuse et optimiste.

Son message en cette journée du 8 mars : « Chacune a son parcours. Les gens sont tous le personnage central du roman qu’est leur vie.»

 

 

 

Marina Rousseau, la fierté du SC Cogolin 

Depuis ses 10 ans, Marina a démontré sa passion et son talent pour le football, brillant d’abord dans l’équipe mixte de Cogolin avant de braver de nouveaux défis. « J’ai joué 6 ans à Cogolin… c’est ici que j’ai commencé et le club a toujours été là pour moi, » partage Marina, témoignant de son lien profond avec son club formateur.

Aujourd’hui, Marina poursuit son ascension dans le monde du football en tant que défenseur à l’OGC Nice. Sa détermination et son talent l’ont également conduite à représenter fièrement la France dans sa catégorie d’âge, avec à son actif deux matchs en équipe nationale, dont une titularisation. Pour cette journée du 8 mars, Marina souhaite mettre en avant le football féminin et inspirer de jeunes filles à poursuivre leurs rêves dans ce sport.

Marina insiste sur l’importance de la persévérance et du travail acharné pour les jeunes footballeuses qui souhaiteraient suivre ses pas. « Continuez de croire en vos rêves, cela n’est pas facile… mais faites-le et vous allez devenir des championnes ! » encourage-t-elle.

Face aux préjugés, sa détermination n’a fait que croître : « J’ai été confrontée à quelques préjugés… mais j’ai toujours su prouver ma valeur sur le terrain. »

Elle souligne également l’évolution positive du football féminin : « Le football féminin a énormément évolué, avec de plus en plus de joueuses de qualité, des salaires en progression et de plus en plus de spectateurs. » Elle croit fermement que ces avancées contribuent à un futur plus prometteur pour les femmes dans le football, et plus largement dans le sport.

La ville de Cogolin est fière de Marina et de son engagement. Son parcours est une source d’inspiration, prouvant que la passion, le travail et la persévérance sont les clés du succès. Nous soutenons Marina dans sa carrière et ses efforts qu’elle soit source d’inspiration pour la jeune génération. 

 

 

 

Les femmes de la Galerie Raimu : la liberté d’entreprendre !

 

La Galerie Raimu, havre de paix et de saveurs entre la rue Clémenceau et le parking Mendès France, est aujourd’hui portée par des femmes entrepreneuses aux parcours variés, passionnées, qui ont pris des risques pour faire vivre l’artisanat local et le bon goût retrouvé.

 

Anaïs Edmond, Cake&ME : de maman-gâteaux à cake designer Anais, son métier c’est avant tout sa passion. Autodidacte, elle commence la pâtisserie pour les anniversaires de ses enfants… jusqu’à ouvrir son atelier-boutique Galerie Raimu. « Au début, je faisais de beaux gâteaux pour les anniversaires de mes enfants, ensuite les parents de leurs amis m’en ont demandé et les demandes ont augmenté. Ça m’a beaucoup encouragé à me lancer pour pouvoir vivre de ma passion. Je souhaite aux femmes de poursuivre leur passion et de s’épanouir dans celle-ci, cela peut être un grand risque, certes, mais on ne le regrette jamais ». Pour les plus curieux ou les plus gourmands d’entre vous, vous pouvez venir admirer Anaïs à la confection de ses œuvres au travers de sa vitrine. @cakeandme83

 

Anna&Joy : le savoir-faire au service du partage Passionnée par la cuisine et la pâtisserie, Anna s’est jetée à l’eau et a saisi l’opportunité d’ouvrir son propre café à la Galerie Raimu. « J’ai toujours aimé cuisiner : des gâteaux, des plats salés ou encore des viennoiseries mais ce que j’aime par-dessus tout c’est partager ma cuisine, c’est donc tout naturellement que j’ai accepté l’opportunité que m’a donné la municipalité avec cet endroit. Je n’ai pas hésité une seconde, s’il y a bien un message que je peux faire passer aux femmes c’est de saisir toutes les chances qui viennent à elles et de foncer, vous êtes fortes, passionnées, vous allez y arriver. » Anna propose un choix de gâteaux, biscuits, viennoiseries et snacks faits maison avec une ardoise changeant chaque jour. @annajoy83310

 

Catherine Duval, Qui l’eu cru : les épreuves peuvent devenir des forces À la suite d’une maladie, Catherine n’a eu d’autre choix que de se tourner vers une alimentation végétarienne mais elle a finalement découvert une cuisine saine, variée et pleine de saveurs ! « Je veux partager tous les bienfaits de cette cuisine, faire découvrir des plats crus, déshydratés que l’on n’a pas l’habitude de consommer. Je change le menu chaque semaine avec des produits de saison, bios et que j’achète auprès des producteurs locaux. Ce que je souhaite faire partager aux femmes en cette journée spéciale, c’est que l’on peut vivre des moments difficiles mais cela nous permet de nous relever et de voir la vie différemment. Il ne faut rien lâcher et continuer de se battre, il ne faut pas avoir peur du changement et justement profiter du changement pour avancer ». @quilucru.cogolin

 

Yoka, la street food asiatique comme si vous y étiez Camille et Yohan, derniers arrivants de la Galerie Raimu, viennent d’inaugurer leur restaurant de street food japonaise / vietnamienne. Camille, la co-gérante vietnamienne d’origine, se prend de passion pour la cuisine asiatique et souhaite la partager autour d’elle. « J’ai travaillé plus de vingt ans dans la restauration et j’ai réalisé que j’avais envie d’être indépendante. Je voulais proposer ma cuisine, mes recettes, mes choix. Je souhaite dire aux femmes de ne pas avoir peur de s’affirmer et de porter fièrement leurs idées. La passion et la joie se transmettent naturellement aux autres, donc n’ayez pas peur et suivez votre cœur. » Pour les plus curieux, vous pouvez assister à la préparation des plats depuis la Galerie. @yokastreetfood83

 

Karine Chettouh, Pause bien-être Biosis : s’épanouir en travaillant avec

 

 la Nature Passionnée de plantes, Karine cultive un savoir-faire dans la cosmétique bio depuis 20 ans. « J’ai toujours eu envie de développer ma propre marque de cosmétiques bio, j’ai décidé de quitter Paris pour revenir dans le Var et me lancer dans cette aventure. Après 2 ans de travail acharné, j’ai enfin pu réaliser cette envie qui me taraudait depuis des années. Je veux dire aux femmes qu’il faut qu’elles aient toujours confiance en elles, qu’elles fassent pour le mieux en faisant ce qu’elles aiment, c’est ça le réel épanouissement d’une femme. » Karine propose un large panel de produits naturels : jus, compléments alimentaires, huiles essentielles, pierres ; ainsi que les produits de sa propre marque de cosmétiques naturels bio : Biosis. @Pause bien-être by Biosis

 

L’atelier du bijou, la passion du métier Rahma, pionnière de la Galerie Raimu, a ouvert sa boutique il y a 16 ans. Arrivée de Belgique, elle découvre la confection de bijoux qui se révèle une véritable passion. Tout d’abord, elle écume les brocantes à la recherche de pièces de monnaie ancienne, de choses à restaurer pour les transformer en bijoux. Portée par son entourage et la flamme qui l’habite, elle ouvre finalement sa boutique où elle continue de créer selon l’inspiration qu’elle ramène de ses voyages à travers le monde. Rahma incite donc toutes les femmes à oser et à entreprendre pour faire le métier qu’elles veulent. « J’ai ouvert ma première boutique à l’âge de 20 ans, c’est vrai cela fait peur au début et l’on peut vite se démotiver. Mais il ne faut pas lâcher, avec de la persévérance, la passion finit par prendre le dessus et aujourd’hui je viens travailler tous les jours avec le sourire aux lèvres. On peut toutes y arriver. » @l_atelier_du_bijou

 

Gaia, céramique et tasse de café Anaïs vous accueille depuis peu dans sa boutique-café. Elle y vend ses créations en céramique et vous sert de délicieux cafés et thés du monde entier. Elle a commencé la céramique à Londres en prenant des cours réguliers. Très manuelle, elle a immédiatement été prise de passion pour le modelage en céramique. Anaïs est une habituée de la Galerie Raimu, « J’y venais régulièrement car ma maman y travaillait quand j’étais plus jeune, j’ai également travaillé à l’atelier du bijou, j’ai un lien fort avec cet endroit ». Elle souhaite faire passer un message à toutes les femmes désireuses de se lancer : « Malgré la peur et ce que les autres peuvent dire, il ne faut pas abandonner et y aller à fond. Dans cette aventure, il y a plus de choses à prendre que de chose à perdre » @gaiacogolin

 

Rawr, des cafés du monde entier Natassia vous invite dans son atelier de torréfaction, cette passionnée de café a ouvert sa boutique il y a un an et vous invite à un voyage gustatif au travers de cafés grands crus des quatre coins du monde. « À 30 ans, j’ai senti que j’avais fait le tour de mon métier, alors j’ai décidé de faire ce que je voulais faire : ouvrir un café. J’ai toujours porté une attention toute particulière à ce moment, c’est un moment de partage qui me rappelle les après-midis avec ma mère et ma grand-mère. Ouvrir ce café m’a apporté beaucoup, autant sur le plan intellectuel que social. Mon message pour les femmes serait de ne pas avoir peur du changement, il faut essayer, il faut apprendre, ce sont ces expériences qui font qui nous sommes ». @galerieraimucogolin